Résultats

• Originalité : 6.3/10
• Écriture : 6.5/10

Les Commentaires des votants

Le début de ce texte m’a paru un peu compliqué (cafouillis) et il y a quelques tournures de phrases « malheureuses ». Malgré tout, on se laisse prendre par l’histoire. La chute aurait pu être un peu plus percutante aussi, mais cela reste une lecture intéressante, truffée de bonnes idées. En bref, j’ai beaucoup aimé. Une bonne relecture et hop ! Un texte très chouette !

Sous une idée assez classique, le scénario d’apocalypse est plutôt bien construit.
l’histoire de Jon@s (Riche idée que ces ‘@’ par ailleurs) se laisse lire même si je trouve que c’est assez lisse et politiquement correct.
Je regrette la petite touche ‘romantique’ également qui n’a pas grand chose à faire là à mes yeux.
Cela dit, c’est bien écrit, ça se lit facilement et se déroule sans accro, une bonne petite lecture de chevet en somme. Merci à son auteur.

J’ai bien aimé la mise en scène, cet univers injuste, avec les nantis perdus dans leur monde virtuel.
Notamment, la mise en situation d’Internet (la description de la toile) et les noms en @ des personnages.
Le « faire l’amour » est bien pensé, mais je pense que ça aurait mérité d’aller plus loin pour marquer la « déshumanisation » des PJs : nourriture par perfusion, la notion d’amitié qui devient virtuelle…
J’aime bien la fermeture du réseau, avec la coupure de l’énergie. Mais on ne sait pas pourquoi ? Dommage, ça enlève en crédibilité.
C’est là où on arrive à une partie qui me semble moins maîtrisée. J’ai adoré l’idée du personnage qui tombe dans les pommes lorsqu’il est déconnecté. Mais par contre, j’ai trouvé qu’il était encore très humain. Tellement qu’on a du mal à imaginer qu’il ait passé des années connecté au réseau. On n’a aucune description de Jon@as, ce qui n’aide pas à s’identifier.
Il se lie finalement sans problème avec Agathe, et va même jusqu’à lui prendre la main. J’aurai imaginé que tout contact humain, notamment physique, aurait été une vraie difficulté.
Pourquoi ne pas imaginer Jon@s cherchant désespérément à mettre des smileys dans sa discussion (notamment, lorsqu’il est « plus agressif qu’il ne l’aurait souhaité ») ?
Enfin, la dernière partie est vite expédiée. Ils quittent le complexe sans problème, la barbarie survient et une nouvelle civilisation voit le jour. J’aurai laissé la situation en suspens pour laisser le lecteur imaginer.